Une fois n’est pas coutume, c’est moi qui vous demande une petite séance de fouet. Cela me fait bizarre, c’est rare que ce soit moi qui propose ce genre de séance.

Mais j’en ai envie et vous me répondez oui. Je retire ma robe et me mets sous l’anneau. Je vous demande si je mets les bracelets et vous me laissez le choix. Mon esprit stoppe sur cette information et se demande si c’est un test.

Je m’enlève cette idée de la tête et pose mes mains sur l’anneau. Vous me souriez et récupérez vos martinets. Vous commencez à me tourner autour, avec dans les yeux, une lueur de jeu et d’autre chose.

Vous me chauffez doucement et je vous souris. Vous reposez les martinets et vous prenez deux fouets. Mon corps se tend quelques centièmes de secondes avant que les fouets me touchent pour la première fois.

C’est un réflexe, je sais qu’il n’y aura aucune douleur réelle. Puis, vous commencez à danser avec les fouets. Vous passez de deux, puis à quatre, puis à six. Enfermée dans notre bulle, je monte doucement.

Je sors de temps à autre de cette bulle. Cet état de conscience des autres ne dure jamais longtemps cependant. Mon esprit à tendance à retourner très vite dans notre bulle.

La caresse des fouets se faisant de plus en plus mordante et votre contact sur ma peau, commencent à me faire atteindre des sommets. Je vois dans votre regard, une lueur d’envie et de jeu. Je m’offre de plus belle aux fouets. Puis, vous me demandez de poser ma tête sur votre épaule. Tiens, c’est nouveau ça. J’obéis et pose ma tête sur votre épaule. Vous déposez un baiser dans mon cou puis faites claquer les fouets. La sensation est perturbante mais délicieuse et votre contact ne m’aide pas à rester spécialement concentrée. Vous vous arrêtez puis, allez chercher d’autres fouets. Dans vos yeux, brille une lueur particulière. Je vous demande si je ne devrais pas mettre les bracelets, vous me répondez par la positive et malgré mes sens perturbés par le plaisir qui coule dans mes veines et qui embrume mon esprit, je mets les bracelets.

Vous m’ordonnez à nouveau de poser ma tête dans votre cou, puis vous reprenez votre danse. Les coups sont un peu plus puissants et vous déposez de légers baisers dans mon cou. Je commence à avoir vraiment très chaud, mais les fouets y sont pour rien. C’est notre proximité et l’attirance mutuelle qui ont cet effet. Puis, vous passez une jambe entre les miennes et quand votre genou vient toucher mon intimité, ma tête bascule automatiquement vers l’arrière. Seigneur, je vais finir par faire une combustion spontanée à ce rythme. Votre voix claque comme un fouet, m’ordonnant de reprendre la position. Je vous obéis et vous recommencez le même jeu.

Au bout de deux minutes, vous vous éloignez et ma respiration est hachée. Vous posez les deux fouets que vous avez en main et vous prenez le gros noir.

Vous venez m’embrasser et vous commencez à utiliser le fouet. La sensation est totalement différente, ça ne cingle pas, ça heurte car il est lourd. Mais la sensation est littéralement divine. Je sens dans mon ventre les papillons commencer à s’agiter. Cela me fait bizarre, je ne l’avais jamais ressentit à ce point sous le fouet. Vous vous mettez dos à moi et le fouet tombe de plus en plus puissamment et dans mon ventre, les papillons commencent à s’agiter de plus en plus. Je sens malgré tout l’électricité entre nous et que vous prenez du plaisir, même si je ne vois pas votre regard.

Vous continuez d’augmenter la puissance mais, c’est si bon. Seigneur, depuis quand les papillons s’envolent lors d’une séance de fouet ?!

Mais c’est si bon, que j’aimerais que jamais cela ne s’arrête. Mais, je commence à perdre totalement pied. Vous vous en rendez compte, vous vous arrêtez et me détachez en me soutenant. Vous m’aidez à m’asseoir sur la chaise et me posez le peignoir. Je commence tout doucement à redescendre et vous avez une tête de défoncé. Je ne suis pas la seule à avoir pris beaucoup de plaisir. Et c’est tant mieux.

Vous me dites que j’ai la tête d’une explosée et je vous réponds que j’aurais bien continuée, j’étais bien partie. Vous me demandez pourquoi je n’ai pas dit « encore », parce que ça ne m’a même pas traversé l’esprit. Vous me dites « on recommence » et je vous réponds « chiche ». Vous me prenez au mot et vous me répondez en me disant que vous vous arrêterai seulement quand je reposerai dans les bracelets. Je m’attache à nouveau et vous tourne le dos. Vous reprenez avec la même puissance au fouet noir. Dans mon estomac, les papillons recommencent à battre des ailes, mais ils ont du mal à décoller. Pourtant, vous y allez de bon cœur, alors je me concentre. Au bout de cinq minutes, vous vous rendez compte que je n’arriverai pas à m’envoler. J’ai beau essayer de me concentrer, les papillons décollent mais ils s’affaiblissent.

Vous vous arrêtez et quant vous me décrochez, je tremble de partout mais je suis bien, heureuse et encore plus, quand je vois briller dans vos yeux, la lueur du plaisir.

Après un moment ensemble, je n’y tiens plus, j’ai besoin de repos, cette séance m’a achevée et fait beaucoup de bien.

Merci Maître, pour cette délicieuse séance.